Les cauchemars |
![]() |
Qu'est ce que c'est ?Il s'agit d'une mise en scène de ses peurs. Les cauchemars les plus classiques chez l'enfant sont peuplés de fantômes, de dragons et d'autres monstres aperçus au cours de la journée à la télévision ou dans les livres. Parfois, ils expriment ses conflits intérieurs comme la jalousie d'un cadet, la sévérité d'un parent, etc. Ça arrive quand ?Les cauchemars sont très fréquents chez l'enfant, La plupart surviennent typiquement entre 5 et 8 ans et disparaissent après la puberté. Il survient le plus souvent vers la fin de la nuit, au terme d'un cycle de sommeil, durant la phase de sommeil paradoxal. Est-ce grave ?Cela est bénin, en revanche, c'est la répétition qui doit inquiéter et faire rechercher un trouble psychopathologique sous-jacent. Cela dit, ils sont très angoissants pour l'enfant, qui peut présenter des difficultés d'endormissement par crainte de "retomber" dans ces cauchemars. Différence avec les terreurs nocturnes :L'enfant pleure, gémit, appelle, mais est capable de raconter précisément un rêve effrayant à ses parents qu'il reconnaît. Il est totalement éveillé et bien orienté Que faire ?Lorsque votre enfant se réveille en proie à un cauchemar, apaisez-le, consolez-le et écoutez-le s'il souhaite décrire ce qu'il vient de vivre. Une fois rassuré, il devrait se rendormir sans problème. Il faut aider l'enfant à parler pour le rassurer et essayer de comprendre l'origine de ses angoisses. Dans la journée, entamez une discussion de fond à propos de ses cauchemars. Rappelez-lui que les monstres n'existent pas, regardez avec lui les livres ou les films qui les abritent. et aidez-le à dépasser les peurs que ces créatures suscitent. Aidez-le également à extérioriser ses frustrations et les conflits qui l'agitent. Expliquez-lui que sa réflexion se construit et que les cauchemars, étapes nécessaires, n'ont rien d'inquiétant. Si vous percevez un vrai mal-être, lié par exemple à l'arrivée d'un petit frère dans la famille, évoquez avec lui cette situation, les changements qu'elle implique. N'hésitez pas à consulter un psychologue. |
|
Retour à la page principale du dossier |